La Voix du Nord - MARIE VANDEKERKHOVE – 07/07/2014
Pas de vivat flamand ce dimanche : la pluie a épargné le couronnement de l’auguste roi d’osier de Bouvines. Les géants ont pu défiler sans mouiller leur robe. Ce qui n’était pas le cas des compagnies en costume qui, l’après-midi, ont essuyé les trombes d’eau qui se sont abattues sur les Médiévales.
Il faisait un temps à ne pas mettre un coalisé dehors, ce dimanche après-midi. On était bien loin de l’écrasant soleil du dimanche 27 juillet 1214, qui avait décidé du sort de la bataille. Ici, c’est la pluie qui a douché la fréquentation du campement médiéval qui s’était établi ce week-end face au centre UFCV. D’ailleurs, l’entrée s’est avérée gratuite dès le début de l’après-midi pour saluer les efforts des visiteurs.
Une armée de parapluies a donc envahi les terres de la bataille, ravies de rappeler qu’elles nimbent des marécages. Les pieds dans l’eau, un nouveau supplice médiéval. En tout cas, en milieu d’après-midi, c’est le bourreau qui voyait défiler le plus de visiteurs sous les gouttes.
Dommage que le temps n’ait pas servi l’organisation millimétrée de ces Médiévales du jubilé. Alain Bernard, maire de Bouvines et président de Bouvines 2014, se console : « Hier samedi, plusieurs milliers de personnes sont venues au campement. Et la pluie s’est arrêtée juste avant le son et lumière ». La pluie a également épargné l’autre temps fort du week-end, le rassemblement de géant, autour du nouvel entré dans la ronde, Philippe Auguste. Plusieurs centaines de personnes ont suivi ce cortège tout en hauteur dans les rues du village. Avant que le premier roi de France ne soit oint des vertus républicaines ; « paix et fraternité », insiste son « parrain », Alain Bernard.
Ce soir, l’armée des bénévoles s’apprête à vivre son quatrième son et lumière… du moins pour cette année. En attendant de voir passer le Tour mercredi autour du champ de la bataille.